Que faire en cas d’un sinistre?
CONSEIL 1: Informez immédiatement votre courtier
Prenez contact sans attendre avec votre courtier en assurances lorsqu’un tiers vous a causé des dommages matériels ou corporels ou qu’un litige menace vos intérêts. Agissez de même lorsqu’une partie tierce s’adresse à vous suite à un sinistre ou litige. N’attendez pas d’être assigné(e) devant un tribunal.D’après la législation belge sur les assurances, votre droit à la protection juridique s’éteint par prescription après trois ans. En d’autres termes, si vous négligez de déclarer un sinistre ou un litige dans les trois ans suivant sa survenance, vous ne pourrez pas avoir recours aux couvertures de votre police protection juridique par la suite – d’où l’importance d’informer sans retard votre courtier.Considérez comme sinistre ou litige, toute situation conflictuelle pour laquelle vous êtes assuré(e) en protection juridique et à propos de quoi vous pouvez raisonnablement conclure qu’elle débouchera tôt ou tard sur une procédure judiciaire, peu importe que le tiers ou la partie adverse vous soit inconnu(e) au moment de la déclaration. Si par exemple, vous êtes victime d’un vol, signalez-le rapidement non seulement à la police, mais aussi à votre courtier, qui en informera sans retard votre assureur. N’attendez donc surtout pas, pour déclarer le vol, que ses auteurs soient retrouvés ou qu’ils soient appelés à comparaître devant le tribunal.
CONSEIL 2: Décrivez brièvement et clairement le problème
Votre courtier sait exactement dans quelle mesure votre police protection juridique peut intervenir. Il vous conseillera au mieux et agira immédiatement, de manière à défendre pleinement vos intérêts en collaboration avec. Fournissez-lui une description brève et claire du problème. Remettez-lui tous les documents susceptibles d’être utiles au traitement de votre dossier, de même qu’à l’évaluation du dommage ou du litige.
Quels sont les documents utiles ?
- attestation de dépôt de plainte au commissariat;
- photos des biens meubles ou immeubles endommagés;
- devis du réparateur : concessionnaire automobile, entrepreneur, plombier,…;
- copie de la correspondance et du courrier électronique entre vous-même et la partie adverse;
- nom et adresse de la partie adverse;
- copie de la mise en demeure adressée par la partie adverse.
CONSEIL 3: Visez d’abord le règlement amiable
Avant de faire intervenir un avocat, consultez nous par l’intermédiaire de votre courtier. Le droit à intervention d’un avocat est en effet limité à la phase judiciaire du règlement du litige. Dans un premier temps, c’est donc l’équipe spécialisée qui s’emploiera à défendre votre dossier de manière optimale. Souvent, elle règlera rapidement et efficacement le litige au mieux de vos intérêts, tout en évitant la comparution au tribunal. Nous réglons à l’amiable l’immense majorité des litiges auxquels sont confrontés ses assurés, l’intervention d’un avocat et la procédure en justice sont souvent superflues. Ce qui évite à votre dossier d’aller amplifier l’engorgement des tribunaux.
CONSEIL 4: Choix de l’avocat
Certains dossiers ne peuvent néanmoins être résolus que par la voie judiciaire. Vous avez en pareil cas le libre choix de l’avocat. Pour vous, ce choix peut s’avérer difficile : sans aucune expérience pratique en effet, il n’est pas simple de désigner, parmi les 15.000 avocats inscrits au Barreau, celui qui répondra le mieux à vos besoins. Forte d’une longue expérience et de 30.000 dossiers traités chaque année, nous connons des avocats spécialisés pour chaque matière. Si vous ne disposez d’aucune connaissance ou expérience particulière dans ce domaine, nous vous aidera à choisir l’avocat le plus adapté à votre cas.